Introduction
La situation géographique et la population
Les voies de communication
Le relief
Hydrographie
Le climat
Le sol, la végétation et l'agriculture
Les industries locales
Les commerces au début du XXème siècle
Les écoles
Le langage des habitants
Les traditions locales
Adieux à Crézancy de Raymond Forget
Ebauche de cartoliste de Crézancy
Bibliographie



Le climat

Le climat de la commune est celui du bassin parisien, la température moyenne étant de 12°. La hauteur d'eau de pluie moyenne est de 631 mm répartie sur 116 jours. Les vents dominants sont ceux du sud-ouest et ouest.

Le sol, la végétation et l'agriculture

La composition des terrains est très variable, toutefois on peut la résumer ainsi : terrains argilo-silico-calcaires qualifiés de terres d'éboulis. On trouve en maints endroits des poches de sable jaune et d'énormes grès. Au fond de la vallée du Surmelin se trouve une bande de terrains bourbeux. Vers Reuilly-Sauvigny sont situées quelques carrières de pierre meulière.

La végétation spontanée est constituée notamment de prêle, renoncules, liserons, genêts, bleuets, coquelicots, chardons, rumex... Les cultures principales concernent les céréales, betteraves, pommes de terre et les prairies artificielles présentent de la luzerne et du trèfle.

Les terrains fournissent à l'agriculture des amendements (sable et marnes) et des matériaux pour l'empierrement des chemins (calcaire grossier, silex, grès). Sur les pentes, on rencontre des terres froides difficiles à travailler, tandis que dans la vallée du Surmelin, les terres sont faciles à travailler mais risquent l'inondation l'hiver et le printemps.

L'évolution de la répartition des différents types de terrains est la suivante :

 182619341946
Terrains labourables445286264
Prairies377676
Bois59223223
Jardins171516
Fruits1133
Landes616386
Maisons, chemins343636
Vignes4722


    La superficie des terrains labourables diminue continuellement au profit des bois et prairies. L'épiphytie du phylloxera a détruit les vignes au début du XXème siècle alors qu'elles couvraient principalement la côte est ; elles sont alors remplacés par des cerisiers qui sont d'un bon rapport. Cinquante vignerons sont recensés en 1802 .

Les terres labourables en 1946 sont occupées par : de l'avoine (68 ha), de l'orge (7 ha), du seigle (2 ha 5), du blé (72 ha), des oléagineux (1 ha), de la luzerne et du trèfle (66 ha), des betteraves (16 ha), des pommes de terre (10 ha) et de la jachère (21 ha 5). La culture du blé diminue chaque année : en 40 ans, elle est passée de 147 ha à 72 ha. La zone de prairie quant à elle s'accroît.

L'exploitation de la terre est assurée principalement par deux fermes, les autres territoires étant très morcelés et exploités par un petit nombre de propriétaires. L'école d'agriculture a pris place sur l'ancien domaine " Ferme de la Croix de Fer ". Elle a été reconstruite par Alexandre DELHOMME en 1878 et fonctionne en 1891. Elle fût détruite en 1918 et réouverte en 1924 après trois années de travaux. Son domaine agricole s'étend alors sur plus de cent hectares. Son cheptel vivant se compose essentiellement d'animaux sélectionnés. À partir de 1925, un Office Agricole Départemental est couplé à l'école et réalise moult essais, études et comparaisons dans tous les domaines agricoles : variétés de céréales, plants, engrais, traitements, amendements, viticulture, contrôle laitier...

Le sort s'acharne en 1947 : le 11 novembre le feu se déclare dans son enceinte.
   





     


En 1946, le plan grossier des bâtiments de l'école est le suivant :





L'école peut recevoir annuellement quarante élèves internes ainsi que des demi-pensionnaires, tous âgés de 14 à 18 ans. Un examen du niveau du certificat d'études primaires permet de sélectionner les heureux impétrants qui obtiendront leur diplôme (diplôme des écoles d'agriculture) après deux années d'études. La moitié du temps est occupée par les cours théoriques, aux expériences en laboratoires et à leurs applications et la seconde moitié aux travaux pratiques agricoles, horticoles et d'atelier.

L'élevage communal entre 1914 et 1946 a subi l'évolution suivante :

 19141946
Chevaux7130
Bovins105103
Moutons372105
Porcs7842
Les mesures agraires d'alors sont :



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