Introduction
La situation géographique et la population
Les voies de communication
Le relief
Hydrographie
Le climat
Le sol, la végétation et l'agriculture
Les industries locales
Les commerces au début du XXème siècle
Les écoles
Le langage des habitants
Les traditions locales
Adieux à Crézancy de Raymond Forget
Ebauche de cartoliste de Crézancy
Bibliographie



Hydrographie

La commune est abondamment pourvue d'eau grâce au Surmelin et à ses deux petits affluents (arrosant La Boissière et Launay). De nombreuses sources issues principalement de la côte ouest et captées pour la plupart sont présentes sur le territoire ainsi qu'une nappe à faible profondeur à laquelle sont dus les bassins et fontaines existant dans les caves de bon nombre de maisons. Ces eaux sont particulièrement chargées de calcaire.

Notons aussi que l'aqueduc de la Dhuys (captation) passe à flanc de coteau à l'ouest du village. En 1854, le Conseil Municipal de Paris vote la captation de la Dhuys à la demande du baron HAUSSMANN qui souhaite assurer une alimentation en eau saine aux habitants de la capitale : l'objectif est de fournir 40 000 m3 par jour aux parisiens. En 1859, la ville de Paris acquiert les sources de la Dhuys et moult sources moindres de la zone. Le Sénat promulgue le décret du 4 mars 1862 qui approuve le projet et déclare d'utilité publique les travaux à effectuer pour la dérivation des sources. Après examen de diverses plaintes, cette déclaration est maintenue lors de la séance du le 28 juin 1862. Les travaux débutent à partir de 1863. L'ingénieur géologue Eugène BELGRAND mène les travaux. La mise en service a lieu le 1er octobre 1865 : à l'issue de 131 km, cinq départements et vingt-et-un siphons, l'eau atteint le réservoir de Ménilmontant à Paris.
Certains envisagèrent même la captation du Surmelin : le 19 mai 1862, le Sénat prend en compte trois plaintes contre ce projet : la première émane de quatorze maires, 211 habitants d'Orbais ont signé la deuxième, et enfin la dernière est constituée par 42 signatures d'un syndicat de défense de la vallée du Surmelin.







     


Lors de la fameuse crue de 1910, la cavalcade eut pour objectif d'apporter une aide aux nombreux sinistrés de la vallée du Surmelin mais certainement aussi aux voisins de la vallée de la Marne.

   


Le relief     Climat and co